La suppression des exemptions fiscales qui ont bénéficié à l’Eglise catholique pendant des décennies est un « écran de fumée qui dissimule des questions plus importantes à résoudre dans les relations entre l’Eglise et l’Etat », écrit notre membre Europa Laica.
Ces développements cachent « d’autres compromis en faveur de l’Église espagnole, comme le fait d’ignorer l’enregistrement inconstitutionnel de biens immobiliers par l’Église catholique, contrairement à l’engagement initial du gouvernement, ou de poursuivre l’exonération de l’impôt foncier pour les bâtiments qui produisent des rendements économiques. Ce dernier point est également contraire à des déclarations des institutions de l’UE, qui ont dénoncé cette situation comme une possible violation des règlements sur les aides d’État ».
Europa Laica demande l’abrogation des accords de 1979 entre l’Espagne et le Saint-Siège, qui limitent la souveraineté de l’État sur les questions liées au financement de l’Église, aux privilèges fiscaux, à la présence du confessionnalisme dans l’éducation, etc.
« Ces accords doivent être dénoncés et abrogés comme une condition inévitable pour progresser dans la démocratie et pour une société pluraliste, dans le respect de la liberté de conscience et de la laïcité de l’État. »
Le communiqué de presse est disponible ici.